Accueillir un enfant d’Ukraine dans sa classe
Nous en avons parlé dans le dernier numéro. La guerre en Ukraine a provoqué la fuite de nombreux Ukrainiens vers les pays européens. En France comme en Suisse, des enfants ukrainiens qui ne parlent ni le français ni l’allemand sont désormais scolarisés dans nos écoles.
Alors, que pouvons-nous faire pour les aider à s’y sentir bien?
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Capucine et Léonor ont accepté de nous raconter comment elles ont accueilli dans leur classe une fille de leur âge, Nataliya, qui est arrivée récemment d’Ukraine.
Avant le premier jour en classe
Un après-midi avant l’arrivée en classe de Nataliya, Léonor et Capucine ont eu l’occasion d’aller jouer avec elle. Comme ça, quand Nataliya est arrivée à l’école, elle était rassurée de connaître déjà deux filles.
A l’école
La première semaine de l’arrivée de leur nouvelle élève, la classe de Léonor et de Capucine a mis en place un tournus parmi les élèves. Cela signifie que chaque jour, un élève est responsable d’aider la nouvelle arrivée. Les tâches du responsable du jour sont de s’occuper de Nataliya à la récré, vérifier qu’elle suive bien la classe dans les différentes activités et qu’elle prenne le bon bus pour rentrer.
Comment communiquer?
Il est difficile de se faire comprendre lorsqu’on ne parle pas la même langue. Heureusement, une de filles dans la classe parle l’anglais et peut ainsi plus facilement communiquer avec Nataliya qui connait quelques mots d’anglais. En cours, la maîtresse utilise parfois son téléphone avec un traducteur, mais le plus souvent, les élèves utilisent beaucoup de gestes pour bien se faire comprendre. Léonor avoue qu’elle est parfois un peu frustrée de ne pas pouvoir parler davantage avec sa nouvelle copine, alors elle aimerait essayer d’apprendre l’ukrainien, qui n’utilise pas le même alphabet que nous!
Mais heureusement qu’on n’a pas toujours besoin de parler la même langue pour jouer ensemble. Léonor et Capucine trouvent tous les jours des jeux que l’on peut comprendre dans n’importe quelle langue, comme «1,2,3, soleil».
A ton tour
Et toi, connais-tu un enfant qui vient d’arriver d’Ukraine dans ton village, ton quartier, ton école? Que peux-tu faire pour l’aider à se sentir bien et à se faire de nouveaux amis?