Face au harcèlement, je réagis

Nicolas est un peu rondouillet. Dans la cour de récréation, un groupe d’élèves se moque de lui. Ils le surnomment « bouboule » et font des blagues méchantes. Parfois, ils le bousculent ou lui volent son goûter. Comme il est timide et qu’il a peur, Nicolas n’ose rien dire. Et la scène se reproduit tous les jours. Ce que vit Nicolas, c’est du harcèlement.
Si tu es harcelé …
Ne pense pas qu’en te laissant faire, on arrêtera de t’embêter. Il faut en parler rapidement à tes parents, ou à un adulte de confiance, comme un professeur ou l’infirmière de l’école. S’ils te disent que ce sont des chamailleries entre enfants, explique que cela te fait vraiment mal. Les adultes ne se rendent pas toujours compte de ce que vivent les enfants.
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Si tu es témoin de harcèlement …
Là aussi, il faut réagir et aller chercher un adulte. Ne rien faire, c’est comme être complice. Alors que si tu parles, tu empêcheras que d’autres soient victimes à leur tour! Dans le cas de Nicolas, tu peux discuter avec lui pour qu’il se sente moins seul. Quand on a des amis, on se fait moins souvent harceler!
Le sais-tu?
Si tu es maltraité, tu peux appeler gratuitement un de ces numéros de téléphone. Des conseillers et psychologues t’écouteront.
Pour la France: 3020
Pour la Suisse: 147
Laurent Virlogeux
