En quoi le sport t’a aidé dans la vie?
Ma famille était pauvre. Le sport m’a donné l’espoir d’un avenir meilleur pour moi et mes proches. Le sport m’a également permis de sortir des favelas et de m’éloigner des mauvaises fréquentations. Je suis arrivé au club de San Paolo à 11 ans, puis au centre de formation à 14 ans.

Quelles sont les valeurs que transmet le football?
Le foot transmet la valeur du respect, notamment concernant les règles du jeu. Ça donne des limites à ne pas franchir.
Ensuite, on apprend le respect des autres: on a besoin de travailler en équipe. L’entraide, la solidarité et la disponibilité aux autres sont importantes.
Dans le sport, il faut aussi de la persévérance pour surmonter les difficultés. On rencontre de l’adversité, mais ça nous permet de nous dépasser, de donner le meilleur de soi-même chaque jour.

Est-ce que le fait d’être connu t’as rendu plus heureux?
Non, plutôt le fait d’avoir pu réaliser le rêve d’être footballeur. Et Dieu m’a permis de réaliser ce rêve. Ce qui m’a aussi rendu heureux, c’est d’aider mes parents et mes frères et sœurs à avoir une vie meilleure. J’ai eu aussi beaucoup de joie à gagner des titres avec toutes les équipes dans lesquelles j’ai joué.

Etre chrétien, ça fait une différence dans ta façon de jouer?
A 18 ans, lorsque je suis devenu chrétien, mes priorités ont changé. Lorsque je joue, ma foi me rend plus serein, plus calme J’ai cherché à être un exemple dans mon attitude sur le terrain et hors du terrain. Même si je ne suis pas parfait, je fais mon maximum pour être un bon exemple. 

Laurent Virlogeux

Les Petits Reporters

Article tiré du numéro Trampoline 51 juin – août 2018

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